Repas Ukrainien !
Encore un joli moment de partage et d’échange autour de la cuisine.
Encore un joli moment de partage et d’échange autour de la cuisine.
SAMEDI 27 OCTOBRE 2018 à Barcelonnette – 19h30 à El Zocalo – spectacle et buffet, tout public – a ne pas manquer:
Les Mercredis de l’association Bréole I Brius
Cet événement de spectacle de rue, de musique et d’ateliers, entièrement gratuit, a été imaginé cette année encore par l’association Bréole I Brius les mercredis 25 juillet et 1er août 2018 à La Bréole.
Mais tout ceci ne peut avoir lieu sans bénévoles et cette année les gars ont intégré l’équipe des volontaires pour le plus grand plaisir des membres de l’association !
DONNER….Pour chaque date, ils sont venus entre 3 et 4 jours. Ils étaient logés sur La Bréole et ont partagé les repas avec les autres bénévoles. Une belle relation s’est tissée !
Ici quelques photos de la première journée de bénévolat à la Bréole pour Sade, Salah, Zulfiqar, Ali et Fahim.
Pas le temps de prendre des photos pendant la deuxième journée! Vers 2H du matin certains sont toujours là et dansent avec le public !
Pour le 2ème mercredi, les gars, toujours aussi efficaces et souriants ! Cette fois ils sont venus 4 jours à 7 : Salah, Fahim, Omid, Kushal, Mahmoud, Suleiman et Wadebat !
Et…RECEVOIR
Cet été grâce à la générosité des entreprises de rafting de la vallée :
Le 30 juin 2018 avec 4 guides (Patrick et Marc Anaconda, Christophe Rivières sauvages, Franck Barcelonnette raft) et le 2ème sortie avec Rapid’eau Raft 5 juillet, rafting + acrobranche à l’Aventure Parc, Méolans.
Les demandeurs d’asile vous proposent une rencontre autour de plats concoctés par leurs soins. Une fois le ventre plein, nous pourrons danser tous ensemble sur des musiques issues de leurs différents pays d’origine. Nous pourrons également échanger sur les questions migratoires autour d’une table dédiée à la rencontre et à la discussion.
Avec le soutien des associations « Les Sillons Sauvages » et « Solidaritat Ubaye », ils vous convient à une soirée festive et musicale, samedi 23 juin à partir de 18h, à la salle du marché couvert de Barcelonnette.
L’entrée sera en libre accès. Vous trouverez sur place un buffet à prix libre avec des spécialités de chaque nationalité et une buvette à prix fixe.
Embarquez pour une soirée festive, originale et engagée ! Nous vous espérons nombreux !
Pas toujours des rejets… Certains DA deviennent statutaires.
C’est le cas de Samandad (Afghan) et Alnazir (Soudanais). Pour fêter ça, ils ont invité tout le monde à un buffet de cuisine afghane particulièrement réussi avant leur départ du CAO.
« Un grand MERCI a Samandad et Fahim pour un repas plus que magnifique. C’était incroyable!! Bon vent à nos amis!! » – Lori.
En espérant que les autres suivront le même chemin.
Solidaritat*
Voici les interventions d’Edwy Plenel le samedi 16 décembre aux journées des États Généraux des Migrations, à Briançon.
Solidaritat*
Nous étions moins d’une dizaine d’adhérents de Solidaritat Ubaye – mais
c’est déjà ça ! – à la manifestation du 23 septembre au Col de
l’Échelle.
Petit message de « Tous Migrants » de Briançon :
Aux membres des réseaux Hospitalité sans frontières et Hospitalité (tout
court !)
Bonjour,
On a plutôt réussi hier notre manif au col de l’Échelle, avec 250 joyeux
participants, malgré une organisation à l’arrache. Au nom de toute
l’équipe de Tous Migrants, un grand merci à toutes les délégations
présentes hier physiquement ou par la pensée, ça fait du bien !
Donc samedi 23 septembre 2017, la manifestation part du Col de
l’Échelle, au bout de la magnifique vallée de la Clarée en direction de
la frontière italienne… il y aura une minute de silence à l’endroit où
dans la nuit du 18 août deux migrants pourchassés par les gendarmes ont
fait une chute dramatique. Nous interpellerons plus tard les « forces de
l’ordre », en leur demandant de ne plus exécuter d’ordres illégaux ! Ne
pas porter assistance à personnes en danger est insupportable, et en
montagne cela révolte les montagnards au delà de tout !
Et Solidaritat Ubaye vous offre en prime quelques photos de cette
journée…
Merci Jean-Marc*
Les membres de Solidaritat interviewés par Radio Zinzine à propos de l’évacuation du CAO de Barcelonnette sont à écouter ici.
Solidaritat*
La générosité légendaire de la Vallée de l’Ubaye : Michel Fortoul a invité (gratuitement) le 12 juillet dans son restaurant d’altitude une vingtaine de réfugiés du CAO de Barcelonnette à un repas d’anthologie…
Et nous voilà au Restaurant Halte 2000 sur la route de Restefond, sous le col de la Bonette (route la plus haute d’Europe) vers 13 h après une marche de 4h dans nos montagnes de Haute Ubaye.
La plupart de nos amis réfugiés seront prochainement déportés vers l’Italie, ainsi en a décidé le despotisme d’État…!
C’est une infamie intolérable !
Mais un immense merci à Michel et à toute son équipe pour nous avoir régalés et mis du baume au cœur…
Solidaritat*
Voici le plaidoyer d’un médecin de Médecins du Monde adressé à Mr Collomb, ce même médecin qui a à présent entamé une grève de la faim pour protester contre les procédures de Dublin engagées envers des demandeurs d’asile de Barcelonnette (article ici) :
Depuis plusieurs mois, de nombreuses personnes isolées, enfants et familles à la rue sont poussées par les forces de police à se déplacer, au rythme des expulsions, errant d’espace public en espace public. Médecins du Monde est présent auprès de ces personnes et constate que la précarité de leurs conditions de vie altère leur santé physique et psychique, autant que leur dignité.
La pratique des médecins est encadrée par notre code de déontologie qui nous oblige à soigner les personnes quelques soient leur origine, leurs moeurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée […] (extrait de l’article 7). Il ne s’agit pour ce code ni de défendre une bonne morale ou je ne sais quelle charité, mais juste de garantir des droits et des devoirs pour l’organisation de soins dignes et de qualité dans notre pays.
Sur quelle déontologie politique pourrons-nous nous accorder ? Vous paraissez craindre d’accueillir la misère du monde, quand nous craignons que se construise pour le monde une politique qui, elle serait misérable. Vous dites redouter l’appel d’air, quand nous redoutons toute décision économique, politique ou militaire qui contribuerait à créer les conditions de départ de ces personnes. Vous discutez la présence de migrants économiques, quand nous témoignons que la grande pauvreté est toujours le résultat de choix humains, et donc politiques. Vous avez peur qu’il y ait trop d’étrangers en France, quand nous défendons qu’aujourd’hui la citoyenneté ne peut plus être pensée seulement au niveau national, les échanges et les économies étant définitivement interdépendants et internationaux.
Comment ne serions-nous pas ulcérés quand, au lieu de mettre en travail ces enjeux-là dans le débat public, votre réponse est de mobiliser les forces de police pour chasser des personnes que la République a la responsabilité de protéger.
La dangerosité de cette réponse n’est pas que symbolique et nos soignants peuvent en témoigner : ruptures de traitement, épuisement, troubles du sommeil et anxio-dépressifs, exposition accrue au risque de déshydratation, femmes enceintes et femmes isolées avec enfants et exposées à des risques de violence. Alors que le niveau 3 du plan canicule est activé à Lyon, les riverains et citoyens, qui s’assurent que l’accès à l’eau et à l’hygiène soit garanti aux personnes, endossent une responsabilité qui n’est pas la leur. Pourquoi devons-nous sans cesse nous battre pour que les droits fondamentaux des personnes soient respectés dans notre ville, notre pays ?
Nous avons essayé à deux reprises de vous rencontrer au printemps pour échanger avec vous sur le sujet. Vous n’aviez pas le temps… Nous avons lancé notre « Appel de Lyon » contre la tentation raciste et nationaliste de l’entre deux tours de l’élection présidentielle, tout en affirmant notre volonté de vigilance sur la politique à venir. Et notre vigilance déjà tourne à la colère.
La république, la chose publique, Monsieur Collomb, ne doit-elle pas prendre pour sens l’organisation de la vie en commun autour de nos valeurs républicaines ? Cette Politique, dont nous avons chacun la responsabilité en tant que citoyen, ne doit-elle pas viser à instaurer la liberté, dont celle de circuler, de boire et se laver, l’égalité, dont celle des droits pour chacun de bénéficier de soins dignes et adaptés, et la fraternité qui n’est possible qu’avec la détermination de nos responsables politiques ?
Nous espérons toujours pouvoir échanger avec vous sur le sens que vous souhaitez donner à ces questions, afin qu’à Lyon, en France et dans le monde, le temps de l’entrave, de la soif et des châteaux forts soit définitivement révolu.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués