Ils ont fui l’oppression et la guerre. Ils s’appellent Ahmed, Alkhatab ou Yousef. Ils sont Somaliens, Soudanais ou Erythréens. Quand on a tout quitté, il est primordial de maîtriser la langue pour gagner en liberté et en autonomie. C’est pourquoi Solidaritat s’efforce d’accompagner des demandeurs d’asile et des réfugiés dans leur apprentissage de la langue française. L’association a donc initié un programme de 16 heures de cours, chaque apprenant ayant 4 heures de français par semaine.
Pour éviter l’isolement de ces jeunes, Solidaritat propose un ensemble d’activités culturelles destinées à les familiariser avec la culture française à travers la cuisine, des ateliers manuels, des jeux de société, des ateliers de conversation ou de théâtre etc.
L’association fait aussi la part belle aux sports en organisant des rencontres : foot, raquettes, ski, randonnée, escalade…
Les ateliers artistiques ne sont pas oubliés et connaissent un franc succès avec la musique, le dessin et la peinture etc.
La procédure de demande d’asile est une longue attente sans repères c’est pourquoi l’association favorise l’intégration des jeunes à travers des échanges avec les habitants de la vallée, des fêtes (Noël), des rencontres (médiathèque), des visites dans leurs appartements etc. pour éviter que l’isolement ne s’installe.